La Connaissance comme Salut

Main atteignant un grimoire ancien ouvert, symbolisant la quête de connaissance et de salut intérieur dans une société matérialiste.
Une main explore un grimoire ancien, symbole de la quête de connaissance.

La connaissance de soi offre une voie de libération et de compréhension profonde de notre existence, bien au-delà des simples dogmes religieux.

La société matérialiste du Kali Yuga

Dans cette Ère du Kali Yuga (l’Age des Ténèbres qui dure 36000 ans chez les Hindous), la prépondérance se place sur l’aspect matériel et quantitatif des choses et des personnes. L’Occident se trouve organisé par la Loi des Grands Nombres. Comme exemple, prenons la gestion de la santé ou de l’instruction scolaire qui fait l’objet d’une administration de masse strictement statistique et financière. Trop souvent au détriment des intérêts de l’individu qui perd sa qualité d’être humain unique pour celle d’usager ou de client d’un Système.

L’individu et la métaphore de la chèvre attachée

Pour cet individu, la situation ressemble un peu à celle de la chèvre attachée à son piquet. Elle peut faire le tour de son univers, parfois la corde se détend ou lâche. C’est alors la révélation ; avec quelques mètres de plus, elle devient curieuse et entreprenante. Mais le lien et la contrainte de ce dernier ne lui laissent aucun choix.

Soit elle se résigne, on dit qu’elle s’habitue, soit avec un gros effort, elle se libère.

La quête de libération des contraintes culturelles

Sur cette Terre, certains humains se rendent compte que les liens culturels transmis par les environnements familial, social, générationnel ou religieux les gênent dans la mise en œuvre de l’étanchement d’une soif indicible d’autre chose. Si leur motivation est assez forte, ils se lancent dans la recherche du moyen de combler ce manque.

Ainsi, une recherche opportuniste commence.

La recherche d’un chemin vers l’épanouissement intérieur

Malgré un surcroît de lucidité, elle ne peut que se cantonner à ce qui existe dans sa société. Et très vite cet Élan s’émousse car noyé dans la charge des responsabilités inhérentes à la vie, et la poursuite des plaisirs promis par tous les divertissements.

Et l’on finit par croire que cette soif de bien-être et d’épanouissement ne s’étanche que par ce que l’on se retire du commerce avec notre environnement. Sauf chez certains qui reconnaissent en leur for intérieur que cela est, non seulement insuffisant, mais surtout, ne correspond pas aux attentes de l’Élan intérieur.

Ils trouvent alors les moyens de se mettre à la recherche d’un chemin, d’une méthode ou d’un enseignement en vue de combler ce désir d’une autre chose. Et l’objectif devient, au fur et à mesure, le développement d’une autre perception et d’une autre compréhension de son monde, de sa vie et de soi-même.

La quête du salut et ses multiples formes

Est-ce une démarche de fuite comme la drogue ou l’extrémisme sectaire, ou bien, la mise en œuvre d’une tentative de reconquête de son vrai Soi ?

Cela ressemble-t-il à rechercher son Salut, comme on le dit dans notre société ?

Et, quelles formes ce Salut peut-il prendre ?

S’agit-il, suffit-il, d’être sauvé des prisons de nos corps et personnalités avec leurs besoins, tics et petites habitudes ?

Ou ce Salut dépasse-t-il une rédemption quelconque chère à nos civilisations Judéo Chrétiennes ?

Les différentes perspectives du salut à travers les civilisations

Et sur Terre d’autres, dans d’autres civilisations, cherchent aussi les bonnes grâces d’un Ciel, parfois, paradoxalement, en ne croyant pas en Dieu comme les Chinois, ou en en connaissant intellectuellement les structures comme les Juifs et les Hindous ?

Historiquement, nous sommes marqués par les religions du Livre, ce qui oriente fortement les modalités et les étapes de la recherche du Salut. Au passage, il nous a été fourni un wagon de croyances faisant partie du dogme.

Exemple : le Salut ne s’obtient que lorsque l’on devient mort et citoyen du Paradis, reçu comme une récompense pour nos bonnes actions et surtout de notre respect du Dogme religieux et de ses ministres !

La cheville ouvrière étant la réponse à la question : « Avez-vous la Foi ? » Comment avoir la Foi dans quelque chose dont on ignore tout, car ce que l’on en sait, est au mieux de seconde main ?

Heureusement, il reste la possibilité de décoder, de parvenir à un sens caché des Fables, Mythes et des métaphores sous forme d’histoires. Ici encore, tout le monde a son idée et défend becs et ongles ses conceptions. Justement ce ne sont que des conceptions, du matériel intellectuel.

Et si la perspective était à renverser ?

La vérité intérieure et la sagesse des anciens

Toutes nos idées et professions de foi, nos croyances culturelles et religieuses n’existent que parce que nous respirons et sommes vivants. Le reste n’est que littérature, tant que cette réalisation ne s’est pas produite. Pour nous, il s’agit de la première structure qui relie le Vivant, le Vivant conscient qui peut alors parcourir les mondes en suivant ce fil d’Ariane, garantie de rester sur le chemin.

Nos précurseurs n’ont-ils pas tous dit : « Ce que vous cherchez est à l’intérieur de vous » ? Et complété par le fameux Socrate : « Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’Univers et le domaine des dieux ».

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