
Chacun est le centre de son monde et chaque monde est connexe aux autres mondes et aux mondes des autres. Nous vivons une immense et profonde mutation paradigmatique. Ce n’est ni la première, ni la dernière. Chaque fois, s’entrechoquent utopie et nostalgie. Le déclin de la logique passée, quoique irréfragable et irréversible, induit des résistances, parfois désespérées, parfois opiniâtres, parfois délétères.
De tels bouleversements ne se déroulent jamais sans douleurs.
De plus, ils sont artificiellement retardés, plus ces douleurs sont vives et profondes.
On ne peut retarder impunément l’enfantement d’un monde nouveau, arrivé à terme.
Ce qui caractérise la Modernité, c’est-à-dire le paradigme que nous quittons, c’est de s’être fondée sur une religion du progrès et de la libération par la rationalité.
Cette Modernité qui s’effondre déjà, pour qui sait ouvrir les yeux et cultiver la lucidité, subit quatre ruptures majeures, toutes irréversibles : une rupture écologique, une rupture technologique, une rupture économique et une rupture ésotérique !
Après avoir cru que son bonheur lui viendrait de la religion, de l’État, des idéologies, des techniques et de l’hyper consommation, l’homme d’aujourd’hui commence enfin à comprendre que le bonheur ne vient jamais de l’extérieur et qu’il se construit de l’intérieur. La joie de vivre est un état d’esprit, une volonté active, une attitude permanente.
Le plaisir se prend. Le bonheur se reçoit. Mais la joie se construit.
Il ne faut plus rien attendre du monde qui nous entoure : il n’y a rien à recevoir. Le secret de la joie de vivre est simple : la joie est la conséquence de l’accomplissement de soi, de la réalisation de tous nos possibles intérieurs, de l’exploitation de tous nos talents, de tous nos potentiels.
Et, en nous accomplissant « du dedans », nous rayonnons et nous facilitons l’accomplissement et la joie de ceux qui nous entourent, comme par contagion.
Ce ne sont pas les autres qui nous rendent heureux, c’est nous qui les rendons joyeux.
Le monde réel est là, donné, ouvert, offert. Il est un immense champ de possibles structurés autour d’un champ de contraintes et d’impossibles. Nier ces contraintes et ces impossibles, et fuir le réel dans des utopies ou des idéologies, bref dans des idéalismes, est catastrophique pour tous et pour chacun. Pour la première fois, sans doute, dans toute l’histoire humaine, notre époque se pose face à un dilemme crucial : ou bien nous mutons, ou bien nous mourons. Nous avons en permanence le choix, comme le disait Krishnamurti, entre la peur et le plaisir. Que choisissez-vous ?
Franchissons le seuil et à entrons dans de nouvelles logiques de vie.
Peut-on croire à un saut massif de conscience, tout d’un bloc ? J’en doute. Les hommes n’acceptent le changement que dans la nécessité.
Ne survivront aux épreuves qui nous attendent que ceux qui l’auront vécu au plus profond de leur vie. Il n’y a donc qu’une seule issue : faire se propager ce saut de conscience par contagion, de proche en proche, c’est le but de la transmission ésotérique. Chacun est le centre de son monde et chaque monde est connexe aux autres mondes et aux mondes des autres. La maçonnerie de Tradition, la kabbale, l’alchimie et d’autres « techniques », d’autres sagesses, sont nos outils.
Le but est de devenir ce centre de Conscience !
Poster un Commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.